ACTU : ... Socles III .....  Natures mortes ?  III : "chevet"........   Vers Ronchamp...    ... PROCHAINEMENT...  ... Atelier ..."Carré blanc ?"...

Pourquoi (I)

dessin

 

 

a

 

 

Au nom de quel ordre établi et sans honneur, quelle hiérarchie déplacée ; de biens minables idées croupissent et rongent encore ; pourquoi cette lie de complaisance et d’imposture.

Quel curieux mécano d’obscures et médiocres amitiés.

 

Qui sont ces princes factices et moqueurs, ces valets de la honte toujours dans l’ombre de QUELQU’UN… pour blanchir leurs basses œuvres prétendues respectables ou couvrir leurs pets

d’un souffle

grandiloquent...

Fourbes, hautains mais si prospères, ils savent se fortifier de « l’or », des « aubaines » du malheur, des vies qu’ils ont brisées ; pourquoi pas pour piller même le feu éteint de cette solitude, le sel de ces pleurs ;  vive « la curée »….

 Avec quelle impunité, de tels hommes si avides de « faire croire », prennent les AUTRES pour de la chair à nier, à gommer, à laisser choir ; pour des « INFERIEURS »… parfois pour rire, sans vraiment y croire ; mais ils tuent peu à peu

pour de vrai.

D’où viennent-ils donc, tant leur vérité est si pâle, sans leurs tapis rouges, leurs pelouses interdites à la bienveillance ?

 

Attention ! Leur soleil de poche hypocrite brûle sinistrement assez pour faire mal à la candeur, à la ferveur, à la lucidité.

Faudra-t-il donc que je sois moribond pour qu’on m’entende.

J’ai mal à l’humanité abusée.

 

Pas chic la vie !

 

 

 

 

b

 

Prologue

 

Je suis un ami de la culture, je sais apprécier une œuvre, un spectacle ; la personnalité d’un auteur parfois avec plus ou moins de recul. Je sais reconnaître et respecter le travail, l’imagination de ceux qui servent l’honneur du beau ; en résumé, j’aime l’esprit, le subtil et le talent.

Personnellement, je n’empêcherai jamais quelqu’un de se réaliser, de faire son travail, de vivre sa vie. Je ne nourris aucune jalousie, c’est de ma propre vie dont j’ai encore un peu envie ; Je l’ouvre à qui la respecte, à celles et ceux qui m’acceptent comme je suis, qui s’en trouvent bien, qui s’en trouvent mieux ; Ceux qui pensent un peu à moi, ceux auxquels je pense pour un rien ou pour toujours, ceux auxquels je ne pense pas assez ; J’espère appartenir au souvenir de quelques uns, être quelques secondes dans la vie de celui qui me salue dans la rue, dans la vie de ceux qui me reçoivent, me réchauffent, que j’écoute aussi, que j’espère consoler, je suis un simple bruit pour mon voisin toute la vie pour celle qui partage ma nuit et qui m’éclaire et que je rejoins chaque instant du jour. Je suis ordinaire et particulier, n’en déplaise aux vicieux et aux sots qui voudraient m’étouffer.

 

2007

 

Mascarades

 

Tu as beau faire ; ce que tu caches, tinte comme un sou neuf dans l’écuelle de celui que tu as flétri,

Qui te regarde. Faux gentil, beau parleur… frimeur de silence ; humain contre remboursement, sac à malice à l’épaule

Pas dans le paraître ? …. A d'autres.

 

Je descendrai de ma croix, moi qui ne crois plus à grand-chose sinon au temps qui passe,

Pour arracher ton masque ;

Tu verras en face que j’ai faim, que j’ai froid pour de vrai ; tu riras peut-être mais je ne crains pas tes sarcasmes, ton « imparfait de l’éducatif », ton charabia de valet ;

Tu verras mon corps transi dont ton Maître a tant rêvé et que je ne peux soigner à cause de toi ;

Tu verras aussi mes dents malades mais encore serrées face à toi, aventurier du raplapla ;

Tu as touché à ma vie.

J’écrirai aussi longtemps que tu as fait dépérir mon rire et mes désirs,

Je te rendrai célèbre sans te célébrer, saltimbanque méchant et cupide ; car tu es froid et sans pitié sous le sourire, ça je le sais.

Tu as touché à ma vie.

Toi le manqué, moi l’affamé ; tu n’as exterminé qu’un seul homme mais c’est un crime contre l’humanité ; il n’y a pas de petite injustice. Ne tremble pas, misérable ! on ne juge pas un mutant sans conscience, indigne, pleurant sans cesse sur lui-même, plus vieux que ma sinistre existence.

Ne touche plus à ma vie.

Retourne à l’Excelcior rêvasser, compter les mouches, "cuver" ton vain ; retourne déambuler dans les allées des centres commerciaux. Tu verras, personne ne te remarquera comme avant tous tes gnagnagnas …

Pas de subvention même pour te maudir, oh là là. Ta collection de plastique polluera même ton purgatoire, toi qui ne vaut même pas la succursale d’un enfer. Pendant que je grelotte, toi tu papillonnes dans ton costume de Thénardier qui te va si bien, façonné par des mains famillières, étiquetté made in bof.

Je ne crois pas malgré le tintamarre à ta parasite métamorphose.

Alors, entasse donc, entasse donc dans l’île au trésor de ton frère d’âme, repompe tes confrères, ta spécialité ; empiffre-toi de la naïveté, de la faiblesse ou du talent des uns ;

Prétentieux halo de chapiteau, tu ne me trompes pas.

Ne touche pas  à notre vie, à l’honnêteté des autres.

 

Attention,

Après vos pauvres, vos têtes blondes ; planquez aussi vos chers aînés ; les cabotins viendront peut-être bientôt empocher l’indécence….

 

Pourquoi

(part. II)

à suivre

A. Garbuio.